Un tribunal annule l'interdiction d'entrée imposée aux criminels polonais grâce à un enfant en bas âge
Le tribunal administratif de Lohr lève l'interdiction d'entrée contre un père polonais ; La décision prend en compte le bien-être de son fils d'un an.

Un tribunal annule l'interdiction d'entrée imposée aux criminels polonais grâce à un enfant en bas âge
Un cas récent à Lohr montre à quel point le cadre juridique pour l'entrée et le séjour des citoyens de l'UE en Allemagne est complexe. Le tribunal administratif de Würzburg a statué qu'un homme de 35 ans originaire de Gleiwitz, en Pologne, ne peut se voir refuser le séjour en Allemagne malgré son passé criminel. Le cas de cet homme, qui était présent au procès avec sa femme et son fils de 13 mois, soulève des questions intéressantes sur la liberté de circulation, qui revêt une importance capitale pour les citoyens de l'UE. Comme le Poste principal a rapporté que l'autorité de l'immigration d'Aschaffenburg a révoqué le permis de séjour du Polonais et le droit d'entrer dans le pays pour deux ans.
Les critiques soutiennent que des mesures aussi strictes devraient avoir la priorité dans les cas impliquant des personnes ayant de graves antécédents criminels. Mais les obstacles à une telle exclusion sont élevés. Enfin, le droit à la libre circulation, qui s'applique à tous les citoyens de l'UE depuis l'introduction de la directive européenne 2004/38/CE, joue un rôle important. Fort eur-lex.europa.eu Les citoyens de l’UE titulaires d’une carte d’identité ou d’un passeport valide ont le droit de voyager et de séjourner dans d’autres États membres sans visa.
L'enfant est au centre de la décision
Un détail très particulier dans cette affaire est le comportement du petit fils, qui a crié à plusieurs reprises pendant le procès « Tetete », ce que le père a interprété comme « Tata ». Apparemment, la présence et l'innocence de l'enfant ont eu une influence sur le verdict du tribunal. Le tribunal a jugé que les liens familiaux et, en particulier, les besoins de l'enfant sont essentiels. Ceci est conforme à l'argument selon lequel les membres suivants de la famille sont également éligibles au titre du BAMF sont déjà définis dans le droit de l’UE et bénéficient donc du droit à la libre circulation.
Selon la législation de l'UE, les citoyens des États membres de l'UE, de l'EEE ou de la Suisse peuvent entrer et s'installer en Allemagne sans visa, à condition qu'ils remplissent les conditions nécessaires. Cela inclut, par exemple, une preuve de ressources financières suffisantes ou d’une assurance maladie pour des séjours plus longs. Le juge a souligné que l'intégration dans la société allemande peut également être garantie par la famille de l'homme.
Les défis posés par la liberté de mouvement
La décision du tribunal administratif montre clairement les défis que pose la libre circulation au sein de l'UE. Il s'agit d'un exercice d'équilibre entre les droits des citoyens de l'UE qui souhaitent vivre en Allemagne en vertu de l'article 1 de la loi européenne sur la liberté de circulation et les possibilités légales de refus de séjour pour des raisons de sécurité et d'ordre publics.
À l’heure où le thème de la migration et du séjour fait l’objet de débats politiques, il est important que les fondements juridiques tels que la directive 2004/38/CE, qui réglemente le droit de séjour et la liberté de circulation, soient également compris dans le contexte national. Cela indique également clairement dans quels cas le droit de séjour peut être bloqué sans violer les principes de l'UE.