Le Bureau des cartels fait pression pour une réforme de la règle des 50+1 – qu’est-ce que cela signifie pour le LDF ?

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L'Office fédéral des cartels réclame une amélioration de la règle des 50+1 pour les clubs du DFL tels que le Bayer Leverkusen et le RB Leipzig.

Bundeskartellamt fordert Nachbesserungen bei der 50+1-Regel für DFL-Clubs wie Bayer Leverkusen und RB Leipzig.
L'Office fédéral des cartels réclame une amélioration de la règle des 50+1 pour les clubs du DFL tels que le Bayer Leverkusen et le RB Leipzig.

Le Bureau des cartels fait pression pour une réforme de la règle des 50+1 – qu’est-ce que cela signifie pour le LDF ?

Le débat sur la règle des 50+1 dans le football allemand prend actuellement de l'ampleur : l'Office fédéral des cartels exige des améliorations notables de la part de la Ligue allemande de football (DFL). Les clubs concernés tels que le Bayer Leverkusen, le VfL Wolfsburg, le RB Leipzig et le Hanovre 96 sont désormais au centre de ce conflit. Andreas Mundt, président de l'Office fédéral des cartels, souligne que les réglementations qui protégeaient jusqu'à présent ces clubs doivent être révisées. L'ensemble du processus dure depuis sept ans et semble maintenant toucher à sa fin.

Un point central du débat est la règle des 50+1, initialement introduite en 1998, qui interdit aux investisseurs de s'emparer de la majorité des voix dans les sociétés des clubs. Il n’existe actuellement que des exceptions pour le Bayer Leverkusen et le VfL Wolfsburg. Mais selon la jurisprudence actuelle de la Cour de Justice européenne, une protection à long terme pour ces deux clubs n'est plus possible. Bayer Leverkusen, étroitement lié au géant chimique Bayer, et Wolfsburg, inextricablement lié à Volkswagen, critiquent désormais l'évaluation de l'office des cartels et la qualifient de « peu convaincante ».

Focus sur les fans et les membres

Un autre point central mentionné par Mundt est le libre accès à l’adhésion pour tous les clubs. L'objectif est de garantir la participation des supporters. Le RB Leipzig est actuellement un exemple de cette discussion : le club ne compte que 23 membres votants et l'adhésion est réglementée par le club lui-même. Bien entendu, la question se pose de savoir si cela correspond réellement à l’esprit du football.

A Hanovre 96, ça mijote ailleurs : le club est dominé par des luttes de pouvoir internes entre le club et la capitale, notamment à cause du président controversé Martin Kind. De tels conflits ne sont pas rares et jettent également une lumière déformée sur la situation globale du football professionnel allemand.

Le LDF doit désormais prendre position dans les prochains mois avant que l'Office fédéral des cartels ne finalise ses recommandations. Cela pourrait être crucial pour l’avenir de nombreux clubs et influencer les conditions de compétition du football allemand dans son ensemble. Dans un sport en constante évolution, ce sera passionnant de voir comment les choses évoluent.

Reste à voir comment ces défis réglementaires et internes affecteront les clubs concernés. Une chose est cependant claire : les joueurs talentueux sont recherchés, mais les structures en arrière-plan doivent également être adaptées afin que des conditions plus équitables pour tous puissent à nouveau s'appliquer dans le football allemand. Yahoo News et Spiegel restez à l'écoute et faites régulièrement rapport sur les développements.