La Bavière donne l'exemple : accord sur la lutte contre la violence envers les enfants !
La Bavière promeut une pétition contre la violence contre les enfants : le Parlement du Land soutient les mesures multipartites en faveur des personnes concernées.

La Bavière donne l'exemple : accord sur la lutte contre la violence envers les enfants !
Le Parlement du Land de Bavière a envoyé un signal fort en acceptant à l'unanimité une pétition déposée par des personnes touchées par des abus et des violences sexuels. Richard Kick, l'initiateur de la pétition, s'est dit très heureux du résultat et du soutien des hommes politiques du Land. L'objectif de ces revendications est de renforcer les structures de lutte contre la violence contre les enfants en Bavière et de lancer enfin une stratégie sérieuse pour y faire face. BR.de rapporte qu'il y a des points spécifiques à l'ordre du jour à cet égard.
Les principales préoccupations comprennent, entre autres, l'introduction d'une loi bavaroise sur le traitement, la création d'une commission de traitement indépendante et la formation d'un conseil pour les personnes concernées. Un autre élément essentiel est la création d'un réseau complet de centres de conseil bien financés. Ceux-ci sont actuellement gravement sous-financés en raison de fonds insuffisants, ce qui limite considérablement l'aide urgente, comme l'explique Petra Hasler-Kufner de l'Association bavaroise des postes de spécialistes libres.
Réactions et soutien politiques
Les réactions venant des rangs des partis politiques sont complexes. Gabriele Triebel des Verts a qualifié la décision du Parlement du Land de "gifle pour le gouvernement du Land", tandis que Doris Rauscher du SPD a parlé de "vent contraire" pour le ministère des Affaires sociales, qui avait auparavant rejeté les demandes comme étant infondées. La CSU et les électeurs libres soutiennent également la pétition et reconnaissent que les structures existantes doivent être alignées sur les revendications. Thomas Huber, du CSU, a réitéré cette nécessité lors d'un débat au Parlement du Land.
La ministre des Affaires sociales Ulrike Scharf (CSU) s'est montrée ouverte aux inquiétudes et a annoncé que son ministère réexaminerait ces points. Le ministère des Affaires sociales doit apporter une réponse d'ici l'automne. Une nouvelle réunion du comité social traitera ensuite des préoccupations des personnes concernées et des sympathisants.
La pression augmente
Les personnes touchées par les abus sexuels recherchent depuis un certain temps du soutien et plaident en faveur de mesures politiques plus strictes. Comment stern.de Selon des informations, les initiateurs réclament, entre autres, la création d'un centre de contact et de conseil indépendant ainsi que d'un représentant de l'État contre la violence dans les institutions. La commissaire fédérale à la lutte contre les abus sexuels, Kerstin Claus, souligne l'importance de structures politiques fortes dans les Länder afin d'offrir aux enfants et aux jeunes concernés le soutien dont ils ont un besoin urgent.
Un autre problème reste le transfert fréquent du traitement aux institutions concernées elles-mêmes, qui est critiqué par beaucoup comme étant insuffisant. L'argument antérieur du ministère des Affaires sociales selon lequel la responsabilité du traitement et de l'indemnisation incombe aux propriétaires des institutions concernées est de plus en plus remis en question. Un réseau de soutien pour les personnes concernées a été créé en Bavière, mais l'appel à des améliorations est fort et devient de plus en plus urgent, selon Richard Kick, porte-parole du conseil consultatif pour les personnes concernées de l'archidiocèse de Munich et Freising.
Dans l'ensemble, le soutien unanime à la pétition montre qu'une nouvelle prise de conscience de l'action nécessaire a émergé au sein du Parlement du Land de Bavière. Le chemin vers une réévaluation globale est encore loin, mais les initiatives envoient un signal clair que les choses ne peuvent pas continuer ainsi.